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La vallée de Marbial est bordée par des montagnes et traversée par des rivières, offrant un paysage verdoyant et fertile. Ce cadre géographique a profondément influencé le mode de vie et les activités traditionnelles de ses habitants.
À la fin des années 1940 et au début des années 1950, Marbial fut le site d'un projet pilote d'éducation de base initié par l'UNESCO en collaboration avec le gouvernement haïtien. Ce programme visait à améliorer l'alphabétisation, la santé et les pratiques agricoles dans les zones rurales, marquant durablement l'approche du développement communautaire dans la région.
Le Goumen Bef est une tradition ancestrale où des bœufs s'affrontent lors de joutes amicales, souvent accompagnées de musique et de danses. C'est un événement social majeur qui rassemble les communautés locales et met en valeur le lien profond entre les habitants et leur bétail.
Les Fèt Vakans sont des périodes de réjouissance collective, célébrées particulièrement pendant les congés scolaires. Elles sont l'occasion de rassemblements familiaux, de jeux, de musiques et de partages de repas traditionnels.
La musique est au cœur de l'identité de Marbial. Les troubadours animent les soirées avec guitares et percussions. Les sons du tanbou (tambour) et du banbou (bambou) résonnent lors des fêtes, invitant à la danse et à la célébration collective de l'héritage musical local.
Le Sékle est une pratique d'entraide agricole accompagnée de chants et de repas partagés. Pendant que certaines personnes sont en train de secler, d'autres jouent du tambour et des banbous, créant une ambiance festive et renforçant les liens sociaux.
Le combat de coq est une tradition populaire où les habitants se rassemblent pour assister à des affrontements entre coqs spécialement élevés pour ces rencontres. C'est un moment de convivialité, de pari et de spectacle qui fait partie intégrante du folklore local.
Les radios communautaires jouent un rôle essentiel dans la vie culturelle, sociale et démocratique de la vallée de Marbial. Elles diffusent des programmes en créole et français, favorisent l’expression locale, et renforcent la cohésion sociale.
Ces radios contribuent à la préservation du patrimoine immatériel, à la sensibilisation aux enjeux locaux, et à la participation citoyenne.